Johnny is coming home
Aujourd’hui, un tournant dans mon projet : le premier test sonore d’un vinyle en verre ! Après des mois de recherches, d’expérimentations et d’allers-retours entre le moulage et le thermoformage, enfin l’instant où l’aiguille touche la surface.
C’est un moment à la fois excitant et chargé d’émotion. Voir ce disque transparent tourner sur la platine, entendre les premières vibrations émerger des sillons gravés dans le verre… Une preuve concrète que cette matière fragile peut porter le son, conserver une trace, une mémoire.
Les premières sonorités sont bruitées, accidentées, mais elles ont une texture unique, presque fantomatique. Chaque imperfection du sillon devient une signature sonore, une empreinte du processus de fabrication. Contrairement au vinyle classique, dont l’usure se fait progressivement, ici chaque lecture est un équilibre entre la solidité du verre et sa fragilité structurelle.
Ce n’est qu’un début, mais l’expérience ouvre déjà de nouvelles perspectives pour mes installations et performances. J’ai hâte d’explorer davantage les possibles de ce matériau et d’affiner ces expérimentations.